Les catéchumènes se retrouvaient le 13 avril 2024 à Sereys pour leur troisième rencontre diocésaine. Notre évêque Mgr Yves Baumgarten, donnaient un enseignement sur la résurrection.

Groupe saint Daniel

Qu’il faut toute une vie pour trouver Dieu… le baptême, la confirmation et autre sacrement sont des aides, des points de départ ou d’appui mais le chemin est long et plein d’embûches… Nous vivons des petites résurrections en permanences, Le Seigneur nous prend chacun où on en est et il nous propose toujours de passer de la mort à la vie. Nous sommes habités par un désir infini de vivre au plus près du Seigneur.

Nous avons particulièrement aimé entendre de notre évêque que Dieu ne s’impose pas à nous, on a toujours le choix. On a notre libre arbitre. On peut ouvrir la fenêtre et laisser entrer la lumière, mais on peut aussi fermer les volets, la fenêtre et les rideaux… on a le choix.

La mort est injuste et violente, on a trouvé “honnête” d’entendre notre évêque dire cela, oui la mort est cruelle. Mais il y a l’image de la nature, l’hiver on a l’impression que tout est mort, que c’est fini, et puis arrive le printemps et tout renaît. “La Résurrection est le cœur de notre foi”, voilà une phrase qui nous touche profondément, on le savait on fond de nous mais on en a pris conscience. Nous n’avons pas de questionnement particulier concernant “après la mort “, nous pensons que personne ne sait et nous faisons confiance en Dieu. Ce n’est pas notre problème car nous “n’avons pas la main dessus”.

Certains d’entre nous sont étonnés de savoir qu’on peut recevoir le baptême et la confirmation le même jour… (on n’a pas posé la question samedi) et trouvent cela dommage.

Enfin une question: “Qu’est-ce qui fait que je crois ?” On sait pourquoi on croit, grâce à nos parents, grands-parents, amis… des modèles… par une phrase qui nous a bouleversés, par exemple Isaïe: “tu as du prix à mes yeux et Je t’aime”. Mais  “comment ça se fait que je crois”? est un mystère.

Christine

Groupe saint Maurice

Dans notre groupe accompagnateurs nous avons d’abord salué la clarté de l’exposé du père évêque. Nous avons ensuite noté le symbole du cierge pascal et son utilisation au cours de l’année. Tous étaient d’accord pour affirmer que la notion de foi ne s’impose pas, nous sommes libres mais il faudra bien un jour ou l’autre plonger dans un service ou une mission pour signifier notre adhésion au Christ. 

Autre point souligné : notre religion doit être une religion de ressuscités, avoir une tête de ressuscité. Enfin en conclusion : nous sommes faits pour voir Dieu.

Maurice

Groupe sainte Cloé  

Nous avons beaucoup apprécié le chant de prière d’ouverture avec la sœur qui jouait de la kora et souhaitons la remercier vivement pour ce moment de partage.

Nous avons noté qu’il était important d’être préparé à l’idée et au concept de résurrection tant l’être humain a du mal à pouvoir accepter en toute confiance les choses qui lui paraissent impossibles. Le parallèle dénoté par le père évêque entre l’amour des personnes et le fait de croire en la résurrection de Jésus était très parlant.

Donner son amour, et se sentir aimé est un acte de confiance, et c’est bien l’être lui-même qui entre librement dans une relation amoureuse. Il en est de même pour la résurrection, il est nécessaire de faire ce choix en toute liberté, de croire en cette résurrection grâce à la confiance que nous pouvons avoir entre notre foi.

Nous avons bien aimé aussi la notion de petite résurrection dans la vie de tous les jours. Lorsque nous souhaitons changer quelque chose dans notre vie, il est nécessaire de poser son choix, cela peut être difficile et faire mal (la passion), puis se laisser toucher le fond pour mieux rebondir et enfin renaître et vivre pleinement ce changement (la résurrection).

Nous avons aussi reparlé de cette notion un peu difficile de résurrection de la chair. L’individu étant constitué d’une âme (ou esprit) et d’un corps, mais l’un ne va pas sans l’autre, ces deux notions sont indissociables. Le père évêque nous a enseigné qu’il n’y a pas de réincarnation, mais que l’on garde son corps.

Cela nous a donc fait poser plusieurs questions :

  • Comment la chair peut-elle être restituée alors que le corps disparaît sur terre ? 
    Le père évêque a parlé d’une personne handicapée qui l’avait apostrophé pour lui dire qu’il ne souhaitait en aucun cas garder son corps ! Il nous a rappelé qu’il s’agit en quelque sorte d’un corps spirituel (le corps glorieux) et que ce corps sera guéri de tout mal qu’il aura pu porter durant sa vie terrestre.
  • Est-ce qu’une personne incinérée retrouvera quand même son corps ?
    Le père évêque a rappelé que les œuvres de Dieu sont incommensurables, et s’il peut faire renaître un corps, peu importe l’état terrestre dans lequel il se trouve. Nous avons conclu nos échanges en rappelant que cette notion de résurrection est essentielle et vient définitivement appuyer la victoire de la Vie, de l’Amour sur le mal !

Témoignage d’un candidat au catéchuménat

L’accueil lors de cette journée a été chaleureux et empreint d’une atmosphère de joie. Les participants semblaient tous très heureux de se retrouver pour partager ce moment. Il y avait une ambiance conviviale et détendue, propice aux échanges et aux rencontres.

Le déroulé de la journée était bien organisé, avec des moments dédiés à la présentation des différents aspects de cette rencontre diocésaine de catéchuménat et les témoignages de certains participants et le repas pris en commun.

Les témoignages ont été particulièrement touchants, apportant des éclairages personnels sur ce que représente le baptême pour chacun. Ils ont été très inspirants, expliquant comment le baptême peut être un moment de transformation et de connexion spirituelle.

Parmi les enseignements que j’ai retenus de cette journée, il y a eu l’importance et la symbolique profonde de certains rituels (mais je ne les comprends que très peu). 

Je tiens à dire que j’ai été impressionné par l’évêque, particulièrement par son talent oratoire, sa capacité pédagogique et son ouverture d’esprit. Cela m’a fait revenir sur certains des  préjugés que j’ai vis à vie des ecclésiastiques.

Dans l’ensemble, cette journée a été une expérience enrichissante, marquée par la foi et le partage.

Groupe Marie-Laure, Fredéric, Isabelle, Alain…

C’était une joie de se retrouver autour des néophytes baptisés le jour de Pâques, ils nous rappellent que le Christ ressuscité est présent, Il donne sens à la Vie et Il appelle encore et toujours. Cela nous permet de nous rappeler de notre Baptême, reçu enfant, et donc de cette Vie présente en nous, de la Puissance de l’Amour du Christ. C’est une Lumière d’Espérance dans une actualité du monde et d’église plutôt sinistrée.

L’enseignement du père évêque nous a permis de revivre la liturgie de la Semaine Sainte avec la Veillée Pascale et tout le symbolisme de la Lumière, de la Parole, de l’Eau.

  • Mystère de la mort, moment violent, qui nous bouleverse, qui bien que naturelle, parait injuste.
  • Mystère de la Résurrection : il n’y a pas de preuve, profond Mystère qui demande un acte de Foi, d’Abandon et qui aujourd’hui donne sens à notre vie : la Lumière jaillit du tombeau, c’est la victoire de la Vie.
  • Le Ciel l’Eternité ? Plus tu aimes, plus tu comprends…

Le témoignage de deux personnes travaillant en milieu scolaire confirment que les demandes de Baptême sont de plus en nombreuses chez les jeunes. Cela reste une demande enracinée dans une recherche de Vérité et de Vie.

Pour conclure, une catéchiste nous a conté l’histoire d’une chenille attristée par la mort de sa grand-mère chenille. Elle reposait dans son cocon, immobile… C’est alors qu’un jour, un beau papillon en sort et prend son envol vers le ciel. Cette petite histoire pour enfants aide à expliquer ce mystère de la résurrection.