Amitié-Espérance est né à Lourdes, en 1978 à l’initiative du frère Louis-Joseph Miniou, partant de l’idée que la faiblesse n’est pas un obstacle au rayonnement de Dieu.
Sa mission le porte spécifiquement auprès des personnes en souffrance psychique qui témoignent les unes par les autres de l’amitié et de l’espérance au cœur même de leur fragilité. La dimension spirituelle y est privilégiée et clairement annoncée.
Sainte Thérèse de Lisieux
Amitié-Espérance s’appuie sur la spiritualité de sainte Thérèse de Lisieux : elle a, dans sa vie, traversé des moments difficiles (dépression, scrupules, angoisses…) avec une grande espérance. Son père Louis Martin a connu à la fin de sa vie l’hospitalisation psychiatrique, et a donné, dans cette épreuve, un grand témoignage de foi. Ainsi, les personnes angoissées, fragiles, désespérées, trouvent dans ce mouvement, une spiritualité adaptée.
Lourdes, Lisieux : deux lieux privilégiés pour le mouvement
Avec des rencontres locales, des pèlerinages, des récollections ou des rassemblements festifs, tout est mis en place pour permettre à ces personnes de vivre “en relation” avec d’autres. Chacune est accueillie avec ses possibilités pour pouvoir entretenir un minimum de vie sociale et spirituelle
Les familles, amis et accompagnateurs des personnes malades, sont partie prenante des actions entreprises par leur aide, leur soutien et leur participation aux diverses expressions du mouvement, particulièrement aux pèlerinages à Lourdes et à Lisieux organisés tous les deux ans.
Amitié l’Espérance, un mouvement pour :
- Être accueilli, écouté, tel que l’on est, sans être jugé
- Briser l’isolement dans lequel on enferme si facilement la personne malade
- Libérer de l’image culpabilisante qui emprisonne souvent le malade dans sa souffrance
- Permettre aux participants d’appartenir à un groupe qui vivra dans l’amitié un partage des préoccupations, une recherche spirituelle, un temps de prière
- Rendre au malade toute sa dignité et faire reconnaître sa place dans la société et dans l’Eglise
- Développer le sens de la solidarité par des gestes concrets et comprendre la valeur des “petits pas”
- Recevoir une revue, véritable lien entre tous les membres
- Participer à un pèlerinage national
