La Cour de Cassation rendra sa décision concernant le Père François Lefort le 27 mars 2017. Dans cette perspective, Mgr Luc Crepy souhaite apporter une information aux fidèles du diocèse.

Le Père François Lefort travaille actuellement dans le diocèse comme bibliothécaire et comme prêtre coopérateur en paroisse.

Le P. Lefort, accusé de viols sur mineurs commis en Afrique, a été condamné en 2005 à huit ans de réclusion criminelle. Quatre ans plus tard, il a obtenu une liberté conditionnelle. A sa sortie de prison, il a alors été accueilli, en mars 2009, par Mgr Henri Brincard dans le diocèse du Puy, en résidence au grand-séminaire, dans les conditions ordinaires de la libération conditionnelle.

Les activités sacerdotales du Père François Lefort ont été réduites par la Congrégation pour la Doctrine de la foi, le service du Vatican qui gère les affaires de pédophilie. Le père Lefort a interdiction de faire la catéchèse, de s’occuper d’enfants et de jeunes.

Nommé depuis septembre 2011 en tant que prêtre coopérateur d’un ensemble paroissial, le père Lefort se trouve sous l’autorité du curé. Il y célèbre la messe, tout en gardant son activité de bibliothécaire, où il s’occupe du fonds ancien, sans contact avec le public.

Comme tout justiciable peut le faire, le Père Lefort a formé un pourvoi en cassation, renouvelant ainsi une demande de révision de son procès qu’il avait déjà formulée en 2010.

Dans ce contexte difficile pour notre diocèse, en ce temps de carême qui s’ouvre, Mgr Crepy, invite plus particulièrement les fidèles à prier pour toutes les victimes ayant subi des actes de pédophilie dans l’Église ainsi que pour tous ceux qui en ont été les auteurs.