Le 21 janvier les équipes des quatre diocèses (Clermont, Moulins, Saint-Flour, le Puy-en-Velay) de la province se sont retrouvées à Issoire, accompagnées par l’évêque du Cantal, Mgr Didier Noblot.

Se convertir à l’écologie ou vivre la révolution écologique ? D’une façon ou d’une autre tout le monde se pose cette question. Le pape François nous a éclairés par son texte LAUDATO SI.

Le matin, la visite de la “ressourcerie” d’Issoire nous a fait découvrir le choix de vie du couple qui l’a mise en place, l’économie circulaire et la place du déchet dans notre mode de vie à révolutionner.

Laudato si : 21 […] La terre, notre maison commune, semble se transformer toujours davantage en un immense dépotoir. […] 22. Ces problèmes sont intimement liés à la culture du déchet, qui affecte aussi bien les personnes exclues que les choses, vite transformées en ordures)

L’après-midi , nous nous sommes rassemblés au lycée Sévigné d’Issoire. Chaque diocèse a apporté un objet différent pour permettre de nous présenter : une pioche pour le jardin partagé sur un terrain mis à disposition par le diocèse du Puy, une caravane miniature pour symboliser le circuit fait durant le mois de la création en septembre pour Saint-Flour, les photos d’une visite de ferme par les jeunes d’une aumônerie à Moulins et une forme triptyque symbolisant que “tout est lié” pour Clermont.

Un acrostiche en partant du mot Laudato Si a permis à chaque participant de dire le mot qui a été le déclencheur vers une conversion à l’écologie intégrale. Quelques mots phares ont marqués la prière et  l’approfondissement de  l’après midi.

Vocation, (L.S. 217) parce que d’une façon ou d’une autre nous sommes appelés à soutenir réflexion et action par nos groupes dans nos diocèses. Appel à porter notre Joie (L.S. 222), d‘être aimés”, qui nous fait répondre aux signes des temps par l’écoute, la réflexion, la conciliation, l’humilité. Ne pas exclure, simplifier, mais avoir des convictions et accepter la complexité de choses. Tout cela ne peut se vivre qu’en réseau, (L.S. 16) nous ne sommes pas hors du peuple des humains.

Avec la fin de ce temps entre équipes des quatre diocèses, nous proclamons que la fin des temps n’est pas pour aujourd’hui. Parce que la conversion, la révolution de l’écologie intégrale sont le chemin et l’opportunité pour révéler que la vie est plus forte que la mort.

Les équipes ont décidé qu’elles garderaient le rythme d’une réunion annuelle pour s’épauler, voire pour inventer une visibilité commune.

P. Jean-Pierre Debard