De nombreux fidèles ont participé à la démarche jubilaire organisée par le prieuré des sœurs apostoliques de Saint-Jean en cette après-midi du 6 mars 2025 à la chapelle du monastère Sainte-Claire du Puy.

A 18h, Mgr Yves Baumgarten, assisté du frère Olivier-Marie, a célébré la messe en l’honneur de sainte Colette. La chapelle était pleine. Les communautés religieuses du diocèse étaient présentes, les membres de l’association Sainte-Colette et les amis de la communauté des sœurs de Saint-Jean étaient venus en grand nombre. Un beau témoignage de reconnaissance à celle qui a créé le monastère des clarisses du Puy et a vécu deux ans dans cette ville.

La petite communauté des sœurs de Sainte-Claire est maintenant retirée au 2 rue Vaneau, au Puy-en-Velay. Les religieuses continuent leur vie monastique, en ce lieu, et portent dans leur prière toutes les intentions qui sont confiées à l’intercession de sainte Claire et sainte Colette.

La vie de sainte Colette

En 1381, lorsque naît Colette Boylet, l’Europe est en piteux état : guerre, schisme entre chrétien… Elle perd ses parents à 18 ans et décide de se consacrer à Dieu. Elle renonce à tous ses biens et se met en recherche d’une forme de vie religieuse qui lui convienne. Aucune congrégation ne lui convenant, elle décide de mener une vie d’ermite, de recluse. A 21 ans, elle s’enferme dans une petite cellule construite contre l’église de Corbie en Picardie, pour adorer et prier Dieu. 

Peu à peu, elle va découvrir sa vocation : rétablir la vie religieuse authentique dans l’ordre franciscain. Le Pape Benoît XIII la relève de ses vœux de recluse et elle défend si bien sa cause qu’il lui confie la restauration des trois ordres de saint François (frères mineurs, sœurs clarisses et tiers-ordre). Commencent pour elle 37 années de voyages, de réformes et de fondations : 17 maisons sont fondées ou relevées. Partout elle instaure ou restaure une vie pauvre, hautement contemplative, austère fraternelle et joyeuse. Ces exigences, loin de repousser, attirent. En 1432 elle fonde au Puy le monastère de l’Ave Maria. 14 religieuses participent à cette aventure. 
Colette reste deux ans au Puy. Elle meurt à Gand en 1447

Les parents de Colette ont longtemps attendu un enfant. Leur vœu a été exaucé après qu’ils aient prié saint Nicolas, patron des petits enfants. Ils donnèrent donc le nom de Nicolette à leur fille, nom bientôt devenu Colette pour tous.

Colette a manifesté beaucoup d’attention pour les parents de jeunes enfants. De ce fait, les clarisses ont développé une attention particulière pour les couples en espérance d’enfant.

Michel Ramousse