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Le 1er novembre, jour de la Toussaint, les catholiques fêtent tous les saints, connus ou inconnus. Cette fête exprime la joie et l’espérance chrétienne et rappelle à chacun qu’il est personnellement appelé à la sainteté.

L’histoire…

Au IVè siècle, l’Église grecque décide de fêter les martyrs chrétiens. À l’origine, les premiers saints célébrés après les apôtres étaient des martyrs, morts pour leur foi. La célébration avait lieu le premier dimanche après Pentecôte dans l’Église orthodoxe.

À Rome…

Au VIIè siècle, à Rome, le Panthéon devient une église dédiée aux martyrs. Le Panthéon, temple magnifique dédié à “tous les dieux” au temps de la Rome païenne, avait été construit au premier siècle avant Jésus-Christ. Rome devenue chrétienne après les persécutions, le pape Boniface IV obtient de l’empereur Phocas qu’il débarrasse le Panthéon de tous ses idoles. Il le consacre à la Vierge Marie et à tous les martyrs, d’où son nom : Sainte-Marie aux Martyrs. Une fête de tous les martyrs est alors célébrée le 13 mai, les fidèles viennent en foule pour leur rendre hommage : ainsi, au culte des divinités se substitue le culte des saint catholiques.

Plus tard encore, vers 830, le pape Grégoire IV transporte au 1er novembre la date de cette fête et il l’étend à « tous les saints » chrétiens.

En Gaule…

Au VIIIè siècle, les moines irlandais qui évangélisent la Gaule se trouvent confrontés à la fête païenne du “Samhain”. Dans le monde celte, la nuit du 31 octobre au 1er novembre correspond au début de la nouvelle année. C’est aussi la fête des morts ou plus exactement de la communication entre les vivants et les morts. Pour résister à ce culte païen, l’Église instaure à cette même date une fête chrétienne. En 835, sur l’ordre de Louis le Pieux, fils de Charlemagne, la fête de la Toussaint qui existait à Rome, est instituée sur tout le territoire de l’empire carolingien.

Et peu à peu, toutes les Églises occidentales adoptent cette date.

De nos jours…

A l’occasion de la Toussaint, l’Église souhaite honorer tous les saints “anonymes”, très nombreux, qui ont vécu au service de Dieu et des hommes, dans la discrétion. En allant plus loin, cette fête est aussi celle de tous les baptisés puisque chacun est appelé par Dieu à la sainteté qui n’est pas une voie réservée à une élite ! Elle exprime la joie et l’espérance chrétiennes et nous rappelle qu’à la fin de notre existence terrestre la vie n’est pas détruite, elle est transformée. Chaque personne est appelée à ressusciter avec le Christ qui a vaincu la mort : c’est la fête de la vie éternelle.

Le texte des Béatitudes, lu ce jour-là, nous dit, à sa manière, que la sainteté est accueil de la Parole de Dieu, fidélité et confiance en Lui, quête de justice et de paix, force dans l’épreuve, amour et pardon.

Le jour des morts…

Le lendemain, le 2 novembre, est le jour de prière pour tous les défunts. Comme la veille, cette journée est vécue dans la joie et l’espérance chrétiennes. Ces deux célébrations successives s’inscrivent dans la même conviction spirituelle : que l’on soit vivant ou déjà passé sur l’autre rive, c’est une même communion, invisible mais réelle. Les chrétiens sont tous appelés à partager la gloire de Dieu, dès maintenant et dans l’éternité.

Une fête de famille…

L’amalgame entre ces deux fêtes est fréquent. Depuis le XIXè siècle, il est de tradition de fleurir les tombes le jour de la Toussaint qui est un jour férié, donc plus propice aux déplacements.

Cette journée réunit les familles, toutes générations confondues, pour une visite au cimetière dans le souvenir de ceux qui nous ont précédés dans la vie et dans la mort. Les fleurs déposées sur les tombes sont un signe de vie et d’espérance, signe aussi que la famille continue à exister au-delà de l’absence.

Horaires des messes

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