Samedi 17 mai, une trentaine de personnes ont répondu à l’invitation du Service Diocésain de la Pastorale des Migrants pour une matinée d’échange et de réflexion sur le regard que nous portons sur notre frère migrant, à la lumière de l’Evangile et de la pensée sociale de l’Eglise.

Plusieurs personnes ont témoigné comment elles ont accueilli ou accueillent chez elles des jeunes migrants qui arrivent après un parcours plein d’embûches, traumatisant pour certains, dont ils ne parlent pas ou très peu, sinon au bout d’un certain temps. Cet accueil se fait dans la découverte et l’adaptation aux différences ; des liens de confiance se créent, qui permettent à ces jeunes de vivre plus paisiblement.

Deux membres d’associations de soutien aux migrants ont présenté la situation des jeunes sur le plan administratif, la question de leur scolarisation, de leur formation en études ou en apprentissage, la complexité des démarches pour la régularisation de leur situation et l’obtention de papiers et de carte de séjour. Les restrictions sans cesse accrues de la législation laissent ces jeunes dans l’incertitude et l’appréhension…

Après les échanges, une interpellation a été lancée en fin de rencontre, qui invite chacun à la réflexion : « En quoi le fait d’être chrétien nous “oblige” à l’attention envers les migrants ? »