Au fil des siècles, des institutions et des congrégations ont porté le soucis des enfants et des jeunes, surtout des plus démunis. On peut citer l’œuvre du refuge pour les orphelins, l’œuvre de l’Ange Gardien, le bon Pasteur (fondé au XIX° siècle pour les jeunes filles), l’ Hôtel Dieu et l’Hôpital Général ont depuis le Moyen Age jusqu’à ces dernières années accueilli les malades. Aujourd’hui, la Maison de Mambré accueille des jeunes sans toit ou en grande difficulté familiale.

Longtemps, l’Eglise a été seul à se soucier des l’instruction des enfants. Beaucoup de congrégations religieuses ont été fondées d ans ce sens. Durant la période médiévale, l’école du Chapitre du Puy était fameuse. Il en reste la bibliothèque devenue la chapelle des reliques de la cathédrale avec sa fameuse fresque des arts libéraux.

Au XVI° siècle, les jésuites, à la demande de l’évêque du Puy fondent un collège où enseignera le Père Régis (Saint Jean François Régis). A la même époque, les sœurs de Saint Joseph sont fondées pour créer des écoles dans les campagnes. Anne Marie Martel fonde, quant à elle, deux congrégations pour l’instruction dans les campagnes. Au XIX° siècle, c’est une véritable floraison d’ordres et d’écoles qui voit le jour.

L’Eglise consacrera la sainteté de deux des artisans de cette charité enseignante : Saint Bénilde et la Bse Eugénie Joubert. Tous deux se sont consacrées à l’éducation des enfants pauvres, le premier à Saugues et la seconde au Puy, à Paris et en Belgique.

Les mouvements de jeunes ont marqué le diocèse et continus d’être bien vivant : Mouvement d’Action Catholique (JAC devenu MRJC, JOC, ACE), mouvements spirituels (MEJ, école de prière…), écoles catholiques (la moitié des jeunes de Haute Loire fréquente les écoles catholiques).