Depuis trois ans, l’Hospitalité Notre-Dame du Puy-en-Velay a eu le plaisir d’ouvrir une section jeune menée par un groupe dynamique et motivé.

C’est en 2017 que naît ce projet, porté par quatre jeunes issus du groupe des lycéens du diocèse. Ils sont aujourd’hui une quinzaine et espèrent encore grandir, voici leur portrait raconté par eux-mêmes.

Avant toute chose, qu’entendons-nous par Jeune Hospitalier ? Des jeunes catholiques faisant les brancardiers ? Des jeunes employés pour aider au sanctuaire ? Non, sur leur description proposée sur les réseaux sociaux, ils se disent être une : « jeune association qui aide les personnes en situation de handicap / malades au sanctuaire de Lourdes », c’est tout ! Comme ils se plaisent à le dire, « entrer chez les Jeunes Hospitaliers du Puy (JHP) ne requière que deux conditions : avoir 18 ans révolus au moment du pèlerinage et avoir l’envie ! ». L’envie de quoi ? L’envie d’aider, l’envie de se donner aux autres, l’envie d’écouter et de soutenir et l’envie de croire.

Témoignages

Louise

Chacun vivra cette semaine différemment, se forgera sa propre expérience mais nous vivrons une expérience commune, celle de l’hospitalité, du service auprès des malades. N’ayez jamais peur de donner de votre temps ; vous verrez on reçoit tellement en retour !.

Clément

Les JHP, comme les hospitaliers, sont enchantés et heureux de pouvoir chacun personnellement contribuer à mettre sa petite touche de bonheur dans le cœur des personnes malades. Et même si nous sommes jeunes, et que nos méthodes sont autres, notre seul objectif est de faire vivre le meilleur pèlerinage aux personnes malades. Car cette semaine est attendue par nous tous, pour nous oublier un petit peu et pouvoir donner aux gens de quoi sourire et se sentir aimé.

Bastien

Nous passons une semaine de l’année dans le sanctuaire, mais nous avons l’impression d’y être resté des années. Non pas parce que le temps passe lentement mais parce qu’en une semaine nous avons le temps de discuter avec tout le monde, d’apprendre à se connaître et même de s’attacher. Plus rien n’est pareil après. Il n’y a qu’à voir le jour des départs où l’émotion règne car nous nous attachons à tout le monde : malades, personnes en situation de handicap, hospitaliers, prêtres et même avec les autres diocèses ! C’est un lieu d’ouverture où les différences disparaissent au profit de l’amour…

Clément

C’est une semaine où le temps est suspendu » nos vies personnelles sont bien remplies par le travail, la famille, les loisirs, et ou égoïstement, on ne se sent pas utile ou du moins pas assez. Cette semaine de partage avec les malades permet de se couper de toutes ces choses négatives et de se donner à plein temps pour les gens qui nous entourent à Lourdes, sans penser à nos petits soucis du quotidien.

Deux nouvelles hospitalières racontent leur première expérience

Denise

Cette année j’avais décidé d’aller à Lourdes… et, pourquoi pas avec l’hospitalité. J’en avais entendu parler, sans trop savoir ce que c’était. Je connaissais 2-3 personnes, donc, je ne serai pas trop “perdue”.

D’emblée, j’ai été accueillie chaleureusement et de même pour les nouveaux hospitaliers. Chacun avait son affectation. Oh, ce n’est pas le “club Med “! Généralement, on se lève tôt. Certains aident au lever et aux toilettes des malades, d’autres, et ce fut mon cas, sont au réfectoire pour les repas, d’autres aident au transfert dans les chariots et accompagnent les malades dans les différentes manifestations.

Je suis admirative de voir tant de bénévoles qui, pour certains ne sont pas tous jeune et qui n’hésitent pas à changer leurs habitudes de vie pour donner de leur temps.

Je suis admirative aussi de voir des jeunes qui s’investissent auprès des malades, avec leur sourire, leur dynamisme, leur fraîcheur, ça fait du bien !

Mes moments forts

  • La procession aux flambeaux, avec trois autres nouvelles hospitalières, et après quelques hésitations me concernant, nous avons accompagné la Vierge tout au long du parcours sur l’esplanade, mais, je crois que c’est plutôt” ELLE “qui nous a guidés sur ce chemin d’amour et de fraternité… finalement, j’étais très fière d’avoir fait cela pour Marie !
  • Accompagnement de personnes pour des petites courses et des souvenirs. Nous étions trois pour accompagner deux malades qui étaient tellement contents de faire plaisir à leurs proches et même à leur infirmière, tout cela était très touchant, mais, ce fut aussi un moment très joyeux ! 

Je n’oublierai pas ce que j’ai vécu avec l’hospitalité. Ces temps de partage, d’amitié, de simplicité et de rires aussi ! Il y a tant de gens qui souffrent et qui viennent à Lourdes avec l’espoir d’une guérison, mais, surtout trouver une force, une sorte d’élan et c’’est ce que j’ai trouvé !

Agnès

Quand je vais à Lourdes, c’est un bonheur magnifique. Nous sommes entourés de personnes qui sont magiques. Le fait de voir les malades heureux nous fait vivre autrement. Chaque matin, il arrive que certains malades nous accueillent en chantant.

Nos malades, pleins de joie ont un sourire exceptionnel, chaque fois qu’ils font un pèlerinage, ce sont des journées inoubliables. Nous passons une semaine de rêve avec toutes ces personnes. Ils apprécient quand on est auprès d’eux à leur écoute et ils sont heureux.

Jeunes hospitaliers du Puy
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