L’église de Saint-Maurice-de-Lignon ouvre sur la place du village. Un escalier permet d’accéder au portail d’entrée ménagé sous le portail classique. Extérieurement, elle a une allure discrète et modeste. C’est surtout l’intérieur qui mérite une visite… [Article réalisé en collaboration avec la Commission diocésaine d’Art sacré du Puy-en-Velay]

L’intérieur présente une nef de cinq travées, bordées de bas-côtés. Sous l’effet de l’éclairage, le vieil ocre met en évidence le relief de la voûte ; le vert pâle des arcs donne plus de légèreté à l’architecture, tandis que le vieux rose des piliers que l’on croirait tout droit sortis d’anciennes fresques, confère à l’ensemble une ambiance de recueillement : invitation au calme et à la prière.

En s’avançant vers le chœur, l’autel carré (photo de couverture), en cuivre frappé, doré à la feuille, représente la scène de la multiplication des pains. Un Christ, empreint de cette majesté que nous lui voyons dans l’art byzantin, donne le pain à ses disciples qui le distribuent.

Un retable cache l’accès à la sacristie. Au centre se trouve le tabernacle, et sur la porte « Voici l’Agneau de Dieu ». Le Christ ne se contente pas de nous donner du pain : il s’offre lui-même tout entier, avec toute sa vie. L’artiste, s’inspirant de l’Apocalypse, a représenté de chaque côté les anges qui adorent l’Agneau immolé, vainqueur de la mort, ressuscité. L’autel, le retable et l’ambon sont de M. Dominique Kaeppelin.

On remarquera également : 

  • Les 16 vitraux installés en 1938 et 1946, dont une belle Immaculée Conception et une Nativité 
  •  Les trois toiles, dont une sainte Marguerite de la Séauve et un saint Maurice 
  •  Les statues de saint Maurice et sainte Philomène 
  •  Les deux anges en bois doré encadrant le vitrail de la nativité