Mgr Brincard a été nommé par le Saint-Père Commissaire Pontifical pour la congrégation des sœurs contemplatives de Saint-Jean. Il précise cette fonction et l’impact de cette nomination sur le diocèse.

Vous venez d’être nommé Commissaire pontifical pour les sœurs contemplatives de Saint-Jean. En quoi consiste cette mission ?

C’est une mission par laquelle l’Église veut apporter un soutien plein de sollicitude au moment d’une croissance rapide tant en nombre que géographique. Une telle croissance a besoin d’une unité dynamique. Je me présente à cette communauté comme un serviteur plein d’espérance.

Serez-vous seul pour mener à bien cette mission ?

Non, bien entendu. Dans l’Église, l’autorité est toujours exercée dans un esprit de communion. Cet esprit exige qu’avant de prendre une décision, celle-ci soit préparée dans la prière, par l’écoute et par la réflexion afin de discerner comment aider le mieux possible. 
Au moment où je commence cette nouvelle mission, il me revient à la mémoire une recommandation du bienheureux Alain de Solminihac, évêque de Cahors au 17ème siècle : « L’évêque doit se faire aimer de tous, prendre conseil de peu, et se laisser conduire par Dieu seul ! »

Est-ce que cela vous obligera à être souvent absent du diocèse ?

Mon diocèse reste ma priorité. Comme vous le savez, je suis aidé dans l’exercice de ma charge par de nombreux collaborateurs, prêtres, religieux et laïcs. L’Église diocésaine est une famille où chacun est appelé à assumer sa part de la mission. Je vais m’organiser autrement notamment en renonçant à certaines charges m’obligeant à des déplacements ou longs ou réguliers. Je suis convaincu que mon diocèse ne souffrira pas de cette nouvelle mission qui est certes exigeante mais qui fait partie du service que tout évêque est appelé à rendre, de différentes manières, à l’Église universelle.