Prier avec lui

Dieu, éternel et tout puissant, tu as voulu que saint Marcel, ton martyr, apporte, en notre pays, la lumière de l’Évangile ; puisque nous tenons de lui le nom de chrétiens, Fais que nous conformions toute notre vie à la foi qu’il sut défendre jusqu’au prix de son sang . 
(Propre des fêtes du diocèse du Puy)

Sa vie

À Saint-Marcel, jadis faubourg du Puy, une église ancienne et autrefois vénérée, ainsi que le culte d’un martyr, indiquent qu’il y eut là, dans les débuts du christianisme en Velay, un quartier des chrétiens – vicus christianorum – comme Clermont avait aussi le sien dans sa banlieue. Là prit naissance l’Église du Puy avec un personnage qu’une inscription, apparemment du VIe siècle, nomme Marcellus et qualifie de martyr du Christ. L’évêque de Clermont, de qui dépendait le Velay, avait dû envoyer en ce lieu un prêtre pour grouper les chrétiens, propager le christianisme et préparer la fondation d’un évêché. Le prêtre Marcel est donc le premier apôtre connu du Velay. Pour que : son nom ait échappé à l’oubli qui recouvre tout en nos campagnes, il faut qu’il ait péri de mort violente, peut-être dans une émeute de foules païennes. Sa sépulture se trouvait dans une petite église de Notre-Dame, devenue plus tard la grande église romane de Saint-Marcel. À moitié détruite par les guerres de religion, elle a été désaffectée par la Révolution.