Le pardon ? C’est cette attitude traduisant la capacité du cœur à tenir une offense pour non avenue, à renoncer à en tirer vengeance et à privilégier l’amour sur la revanche. Le pardon est une exigence chrétienne. Cette réalité est tellement centrale pour la foi chrétienne qu’il existe dans l’Église pour les catholiques, les orthodoxes et les anglicans, le sacrement de pénitence et de réconciliation qui permet de pardonner les péchés.

Le pardon fait partie de la prière du Notre Père “Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.” et de la profession de foi catholique, le credo “je confesse devant vous, frères et sœurs, que j’ai péché”.

Le pardon est une folie, quelque chose d’impossible, de démesuré, un geste qui signe la grandeur de l’homme, plus grand que lui-même quand il peut demander pardon à celui qu’il a offensé, plus grand encore quand il accepte le pardon de l’autre. Le pardon n’est ni l’excuse, ni l’oubli. Le pardon est un véritable chemin.

Vouloir pardonner sans y arriver, désirer demander pardon sans savoir comment faire, c’est déjà commencer à vivre le pardon. Et ce désir-là, nul doute qu’il habite en Dieu. Le pardon est un don.

Le pardon est un engagement concret pour l’avenir et pour la vie. C’est alors avec l’aide de Dieu et dans l’abandon, que je pourrais poser un choix, un acte.

Le pardon est un cadeau à recevoir et à offrir.