Extérieurement, l’église de Lantriac ne présente pas un intérêt artistique exceptionnel. Pourtant, si on se donne la peine d’y entrer, il sera possible d’y admirer une série de magnifiques vitraux, représentant chacun des scènes de la Bible. [Article réalisé en collaboration avec la Commission diocésaine d’Art sacré du Puy-en-Velay]

L’église…

Les plus vieilles traces du bâtiment remontent au XIème siècle. Il fut très endommagé au moment de le Révolution, puis laissé à la ruine jusqu’en 1875, date à laquelle la décision est prise de le reconstruire. Le nouvel édifice est définitivement terminé en 1892.

Il n’y a que très peu d’informations sur l’architecture de l’ancien, tout laisse penser que le bâtiment actuel s’est appliqué à reprendre la forme globale de la première église.

Les vitraux…

Pour en revenir aux vitraux, la première curiosité de l’église, ils sont au nombre de quinze et ils furent réalisés en 1963.

Au-dessus de la porte principale deux vitraux représentent des scènes de l’Ancien Testament : il s’agit de Noé, le juste sauvé des eaux du déluge, et d’Abel, le juste dont l’offrande est agréée par Dieu.

Tous les autres vitraux sont inspirés du Nouveau Testament. Dans la nef, beaucoup d’entre eux illustrent des paraboles : celle du « Bon Samaritain » sur le deuxième vitrail à droite, et celle du « Fils Prodigue » sur le premier à gauche. On y trouve également des scènes de la vie du Christ, comme la tempête apaisée sur le troisième à droite.

Dans les chapelles latérales, le style est un peu différent : dans celle de la Vierge Marie, l’Assomption et l’Annonciation ; en face, dans la chapelle du Sacré-Cœur, la parabole du « Bon Pasteur » (ci-dessus) et la multiplication des pains.

Enfin, dans le chœur, les vitraux font référence aux épisodes centraux de la vie du Christ : son baptême au Jourdain, la Cène et la descente de la Croix.

Ces vitraux sont remarquables. Ils représentent un véritable parcours biblique et spirituel et nous invitent à avancer sur le chemin de la Foi.